N° 99 – Septembre 2015

N° 99 - Septembre 2015

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AU SOMMAIRE

  • Nouvelles de l'UNAPAF.
  • Le marais de Bourgoin-Jailleu
  • L'UNAPAF aux salons
  • ARRETES GROUPES 1 ET 2
  • Un suivi pour mieux contrer les ruses de maître Goupil
  • Page pratique : la boîte à Jeannot
  • Belgique : nouvelles des piégeurs
  • Une boulette en guise de gaboulette

EDITO

Le piégeage devient une vocation et non une activité de plein air

Souvent assimilée à du braconnage par des non initiés notre passion nécessite beaucoup de connaissances sur la vie et les mœurs des espèces convoitées.
C’est une activité qui demande persévérance, discrétion, observation, information, et ruse. Notre activité est limitée aujourd’hui à la régulation des espèces nuisibles elle est donc d’utilité publique et faite par des bénévoles de surcroît. Des idées reçues ou colportées par des tas de personnes très mal intentionnées tendraient à faire croire que nous mettons en danger certaines espèces. Les chiffres prouvent le contraire, car malgré un piégeage intensif toutes les populations de prédateurs se portent trop bien. La stupide idée que la nature va équilibrer seule les choses est courante et on peut la comparer à celle d’un jardinier qui ne désherberait pas son jardin (quelle récolte ?). Quand on nous parle de biodiversité, on utilise le terme d’équilibre.
Or personne ne sait où il se trouve, et il peut changer d’une année sur l’autre. Quand le rapport proies prédateurs est déséquilibré il y a disparition des proies, donc d’espèces sensibles. Ce que veulent les enverdeurs c’est la suppression de la chasse et du piégeage et rien d’autre. Rien à voir avec la connaissance de la nature. Ils se battent pour ce qui est leur philosophie au niveau juridique, mais jamais ne se salissent les mains sur un terrain où ils ne mettent jamais les pieds.
On nous demande de fournir des chiffres et on nous interdit de plus en plus de choses sans tenir compte de nos études.
Aucune étude d’impact de la prédation sur le milieu n’est effectuée en France, trop difficile m’a-t-il été répondu. Je ne pense pas que nos chercheurs soient moins bons que d’autres. Il y a surtout la peur du politiquement correct et pourtant le rôle de la science est bien de démontrer et la politique n’a rien à voir là-dedans. On doit donc aller chercher des informations à l’étranger. S’ils le font et ont des résultats alors pourquoi ne le pourrions-nous pas ?
Pour une ou deux prises accidentelles on voit des articles de journaux fleurir et des projets voire des interdictions apparaître.
Si on doit éradiquer une espèce, il faut pouvoir la détruire toute l’année, avec tous les moyens disponibles. Or on nous empêche d’être efficaces avec des réglementations stupides type interdiction du piège en X dans les zones loutre et castor ou l’exemple des gaboulettes dans les cages des zones à vison d’Europe. (Ces pièges n’ont eu aucune influence sur le développement des populations, mais principe de précaution !!!)
On nous a interdit les pièges à mâchoires caoutchoutées alors qu’il est prouvé qu’ils sont très efficaces et peu traumatisants .Ces pièges sont utilisés en Allemagne et en Scandinavie pour capturer les loups avec des dérogations (car ils ne blessent pas les animaux ont affirmé les chercheurs) alors pourquoi les a-t-on interdits ?

Gardez-vous de vous lasser, car c’est ce qu’attendent nos opposants.
Je leur souhaite simplement d’avoir une fouine qui choisit leur maison comme logis et on verra jusqu’où ira leur amour des animaux.

Philippe GOETZMANN
Président des piégeurs de Meurthe-et-Moselle (54)

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