N°119 – Septembre 2020

Journal des piegeurs n° 119

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AU SOMMAIRE

  • Editorial
  • Infos diverses
  • Petites annonces
  • Nouvelles de l’UNAPAF
  • Christophe, portrait d’un trappeur corrézien
  • Billet d’humeur
  • Technique : Benoit, un expert du Billard
  • Le campagnol terrestre
  • Technique : Le DUKE DP, un nouveau piège pour raton laveur
  • Photos de lecteurs
  • Le goupil à l’affût
  • Le courrier des lecteurs
  • Tuberculose bovine dans la faune sauvage
  • A l’écoute des associations

EDITO

Piégeurs réveillez-vous !

Je suis issu du monde rural et depuis mon enfance, je parcours et j’observe le nature, initié en cela par mon père. Pour des raisons professionnelles, je ne suis venu au piégeage que tardivement. En effet, je ne suis pas un vieux piégeur puisque cela fait seulement 10 ans que j’ai mon agrément. Par contre, je suis très motivé et je sais l’utilité et la nécessité du piégeage. Je suis un homme de terrain.

Le piégeage, au même titre que notre mode de vie, est en danger. Les gens issus de la terre savent mieux que quiconque, observer la nature, l’apprécier et intervenir quand le besoin s’en fait sentir. Nous ne sommes pas des criminels, mais des régulateurs.

Depuis quelques années sont apparus des pseudos protecteurs de la nature se prétendant écologistes.  C’est vrai que cette tendance s’est un peu développée pour se stabiliser. Ils bénéficient certainement de larges subventions qui leur assurent un fonctionnement aisé. Ces détracteurs perpétuels voyant qu’ils n’arrivaient pas à leurs fins ont changé de méthodes.  Ils se sont organisés, en plaçant des personnes ou en « recrutant » des sympathisants qui occupent des postes importants. Ils ont, aussi au travers d’associations, mais également des réseaux sociaux, tissé un réseau de membres actifs qui ont fait notamment du piégeage et de la chasse leurs terrains de jeux où ils se « défoulent » sans compter, bien souvent au travers de mensonges, de faits détournés et aussi parfois en exploitant le malheur des gens victimes de faits divers. Les consultations publiques et les commentaires dans la presse en sont de parfaits exemples. Comment passer sous silence, le soutien que leur apporte certaines personnalités du cinéma, de la presse, de la télévision qui profitent de leur passage à l’antenne pour encenser les associations de protection d’animaux et tailler en pièces leurs « opposants ». C’est vrai que maintenant « le bien-être animal » doit être pris en compte, mais bougre on n’entend parler que de cela !! et toujours par les mêmes, mais vous croyez quoi ? Que nous prélevons un animal par plaisir !!!.

Ne nous y trompons pas, ils n’auront de cesse qu’à nous harceler afin d’arriver à leurs fins : l’arrêt du piégeage et de la chasse (l’espoir fait vivre), mais ils ne s’arrêteront pas là. Après ce sera la pêche, l’agriculture, les éleveurs, les forestiers et j’en oublie certainement. Comme dirait un humoriste, « ils ont des idées sur tout, ils ont surtout des idées ». Tous ces « escrolos » sont persuadés et convaincus qu’ils détiennent les solutions magiques pour notre avenir et ne tolèrent pas que l’on pense ou que l’on agisse différemment qu’eux. En bref ce sont des grands « démocrates » que je qualifierai d’extrémistes qui se croient partout chez eux, n’hésitant pas à voler les pièges, les cacher, les détruire tout ceci en douce, car le courage n’est pas leur vertu.

Néanmoins, j’ai pu constater personnellement que lorsque ce sont eux qui sont victimes, par exemple, de fouines dans une isolation sous un toit alors TOUS LES MOYENS sont bons pour prélever l’animal. Eh oui, l’écologie a des limites…

Face à ce constat, la seule réponse est de faire front. A partir du moment où le piégeur est dans la légalité, il est hors de question de se laisser imposer quoi que ce soit par ces gens-là. Et il ne faut pas hésiter à saisir la justice. Je pense que chacun dans son département doit se rapprocher des autres acteurs que sont les chasseurs, les pêcheurs, les éleveurs, les agriculteurs, les forestiers afin de former un bloc pour se défendre. C’est ce que nous avons fait dans mon département. Il est vrai que, seuls, les piégeurs, ne représentent rien sur le point de vue intérêt financier. L’union fait la force. Le piégeage fait partie de nos racines et nous nous devons de le transmettre.

 

Alors piégeurs réveillez-vous, il en va de notre avenir.

 

Michel DEDIEU

Président de l’AJAPAA (09)

 

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