N°123 – Septembre 2021

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AU SOMMAIRE

  • Editorial
  • Infos diverses
  • Le salon des migrateurs
  • Nouvelles de l’UNAPAF
  • Petites annonces
  • Résultats du recours contre le Groupe 2
  • Le goupil à l’affût
  • Courrier de lecteur
  • Évolution… Les conséquences d’une pandémie
  • La 22 pour tirer les ESOD
  • Questions à un piégeur
  • La page pratique : La boite tombante
  • Photos de lecteurs
  • L214… C’est quoi vraiment ?
  • Où allons-nous ?
  • Connaissance des espèces : L’Ouette d’Égypte
  • Utilisation d’une arme pour euthanasier un animal dans un piège.
  • A l’écoute des associations
  • Connaissance des espèces : La perruche à collier

EDITO

A QUI LE TOUR ?

Nous voici au seuil de la période du renouvellement de la liste de nos espèces susceptibles d’occasionner des dégâts. Nous ne pouvons qu’être inquiets au regard des dernières décisions qui viennent de condamner définitivement nos chasses traditionnelles.

Après la tourterelle des bois avec un quota de prélèvement zéro, la chasse à la glu en région PACA voici la tenderie aux grives dans les Ardennes ou la chasse au filet des alouettes dans les Landes, qui disparaissent du paysage cynégétique. A qui le tour ?

Ces chasses traditionnelles n’étaient-elles pas un pan de nos traditions vivantes, le signe d’une ruralité qui faisait vibrer ses pratiquants. Ne ressent-on pas les mêmes émotions lorsque nous relevons nos pièges. La comparaison est assez flagrante pour pouvoir craindre le pire dans le renouvellement des différentes listes départementales des ESOD.

Tout ceci devient ridicule, car il suffit de regarder de l’autre côté de la Méditerranée pour découvrir des tableaux abominables de grives ou de tourterelles des bois. Quid de la gestion des espèces, nous sommes rentrés dans l’aire de l’idéologie et de l’anti.

Jamais nous n’avons eu autant de recours sur nos listes avec un jugement favorable pour les uns, défavorable pour les autres, ces attaques ne sont que le début d’un combat long et difficile sauf si nous nous mobilisons.

Plus que jamais, nous devons relever nos manches et préparer les dossiers de concert avec nos Fédérations de Chasseurs qui sont les garantes des pratiques cynégétiques. Aller à la chasse aux sangliers, c’est bien, mais pensez à aller à la chasse aux dégâts de nos espèces piégeables. Vous devez collecter un maximum d’informations, car personne ne le fera à votre place. Certains départements, dont le mien, ont conservé une liste quasi intacte (7 espèces), ceci n’est pas le fruit du hasard, mais le travail acharné de notre Association en étroite collaboration avec les services de la Fédération des Chasseurs.

Une France sans ses chasses traditionnelles, sans sa culture cynégétique, sans piégeage, c’est une France sans racine, sans identité, sans repère.

Portez-vous bien

Michel HUBERT

Association Départementale des Piégeurs Agréés d’Indre et Loire (37)

 

 

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