N°113 – Mars 2019

N°113 - mars 2019

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AU SOMMAIRE

  • Editorial
  • Infos diverses
  • Nouvelles de l’UNAPAF
  • Caisson à euthanasier
  • Autopsie d’un ragondin
  • Technique : Un bon tuyau pour piéger
  • Saisie de 2 000 pièges
  • Chasse à Champmotteux
  • Responsabiliser les propriétaires de chats
  • Photos de lecteurs
  • La technologie au service des piégeurs
  • Le goupil à l’affût
  • Qui sont les vrais prédateurs ?
  • Le courrier des lecteurs
  • Problème de société
  • Regards sur la leptospirose
  • A l’écoute des associations
  • Les petites annonces

EDITO

L’avenir du piégeage dépend-il de nous ?

Si notre famille n’est pas toujours comprise, devons-nous, nous interroger ? Sommes-nous responsables par le manque d’informations, ou bien avons-nous affaire à des personnes qui ne veulent rien entendre ni comprendre ?

Pourtant je m’en suis rendu compte lors de mes tournées matinales, en croisant des citoyens qui s’interrogent sur nos actions. Il suffit de prendre un peu de temps pour leur expliquer en quoi consistent nos actions et qu’en Charente Maritime, nous manquons de piégeurs (pourtant plus de 500 bilans remis), car nous avons un autre fléau : nous devons capturer des blaireaux dans certaines zones pour les faire analyser pour l’opération SYLVATUB.

Pourquoi cette opération ? Les blaireaux sont porteurs de la tuberculose et nous avons déjà détecté par l’intermédiaire de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations), 5 cas positifs en 2018, les bovins en sont les premières victimes.

Devant une telle menace, les gens comprennent un peu mieux notre rôle, même l’État, puisque les piégeurs sont indemnisés pour cette opération.

Alors, notre combat est simple, nous nous devons de sensibiliser notre entourage pour qu’ils comprennent l’utilité de nos actions.

Nous sommes en projet actuellement avec l’AMF (Association des Maires de France) pour que les mairies disposent d’imprimés d’attestations de dégâts pour les sinistrés qui viennent se plaindre en mairie. En effet, c’est grâce à ces attestations de dégâts que nous pourrons prouver que le piégeage est indispensable. Nous piégeurs, observateurs et défenseurs de la nature, nous ne devons jamais rater une occasion de les faire remplir pour affirmer que nos actions sont utiles.

Alors amies piégeuses, amis piégeurs, à nous de défendre notre passion et de justifier nos actions avec en premier une aide indispensable : « la plume ».

Jean-Claude Charpentier,
Président des piégeurs de la Charente-Maritime

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