N°129 – Mars 2023

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AU SOMMAIRE

  • Editorial
  • Infos diverses
  • Nouvelles de l’UNAPAF
  • Info assurance
  • Le rat d'égout
  • Pratique : Piégeage du renard au Belisle à la sciure
  • Une maladie méconnue... la leptospirose
  • La boutique de l'UNAPAF
  • La FDC24 sur la piste des visons
  • Photos de lecteurs
  • Le goupil à l'affût
  • Petites annonces
  • A l’écoute des Associations
  • La déclaration de piégeage
  • Le roman de renard dans les Vosges
  • Connaissances des espèces. La bernache du Canada
  • Question - Réponse concernant les EEE

EDITO

Changement de méthode pour ma part !!

Lors de la dernière CDCFS pour le classement des espèces du Groupe 2, je me suis interrogée sur mon argumentation face au classement du renard notamment. Celui, dont tout ce grand monde ignorant voudrait le voir sortir de cette liste !!

En effet, les associations de piégeurs, les louvetiers et la fédération des chasseurs du Gers ont récolté de nombreux dégâts avérés ainsi que des bilans de captures très corrects, me semble-t-il ! Car le ministère a toujours évoqué les captures à hauteur de 500 et 10 000€ de dégâts par espèce. Bilan atteint et dépassé à ce jour, félicitations à vous, piégeurs Gersois pour ce travail acharné ! Nous qui connaissons mieux que quiconque l’environnement dans le lequel on vit !

Petite explication pour le monde ignare de la ville ou de ceux qui croient défendre une cause sans en connaître les effets et de ce gouvernement qui est à la hauteur de tous ces pauvres gens…

Les prédateurs régulent les populations de leurs proies en les maintenant en une bonne situation sanitaire, et réciproquement. Mais encore faut-il avoir un prédateur !! Par exemple, pour le renard, il n’a pas vraiment de prédateur, hormis l‘ours, le loup ou le lynx qui ne sont pas encore présents dans le département du Gers, d’où une régulation nécessaire, mais réfléchie par l’homme, en pratiquant le piégeage de manière sélective.

L’homme a développé plusieurs moyens de lutte contre le fléau qu’est le campagnol, aidé par de nombreux prédateurs naturels pour qui il est un menu de prédilection, comme la chouette chevêche, le busard cendré, la belette etc. Il n’y a pas que le renard qui contribue à cette lutte et il est loin derrière la chouette chevêche !! Demandez à votre chambre d’agriculture, s’ils ont recensé de la part des agriculteurs, des dégâts conséquents, concernant le campagnol.

Le renard peut parcourir une dizaine de kilomètres pour chasser la nuit, il saute très bien (jusqu’à 2 m de haut), il s’immisce dans des passages étroits, sait nager et grimper. Il court à une dizaine de kilomètre heure mais il peut faire des pointes à 60 km/h si besoin. Nous ne pouvons demander à des éleveurs professionnels, mais surtout pour des particuliers de construire des châteaux forts pour leurs poulaillers et de couper tous les arbres qui jouxtent celui-ci. Le renard est bien entendu, utile dans la biodiversité comme toutes les espèces existantes.

 

Le fait de gérer toutes les espèces qui sont à ce jour piégeables ou chassables permet à mon avis, d’éviter les surpopulations et d’éviter aux animaux de s’autoréguler à cause de maladies qui pourraient être la source pour certains de voie d’extinction ou la mise en péril de celles-ci.

Je pense au pigeon ramier avec la grippe aviaire et qui touche nombre d’espèces, au lapin de garenne, qui à ce jour n’est plus trop présent lors des sorties de chasse ou même en promenade et bien d’autres espèces encore….

Si le sanglier n’était pas chassable aujourd’hui, que donnerait la maladie d’Aujeszky dans les années à venir ?

Est-ce que les espèces piégeables et chassables à ce jour sont stables ? Oui, car elles sont bien gérées au niveau des populations et de ce fait des maladies.

Après de longues recherches effectuées dans les livres, sur internet… je m’aperçois que les gens nous font passer pour des « assassins » (c’est le mot qui revient souvent), j’aimerai que tout le monde comprenne qu’aujourd’hui, toute cette régulation est nécessaire et elle ne nuit à aucune espèce, hormis à nos chères associations qui se disent écologistes, qui engendrent un argent phénoménal, mais qui ne connaissent rien au monde de la chasse et du piégeage.

Arrêtons de nous laisser manœuvrer par ces rigolos, et retournons la situation, c’est à eux de fournir des preuves maintenant !!

Petite question à méditer :

Si l’homme avait un prédateur, y aurait-il autant de maladies ? Et dans les années à venir, est-ce que l’espèce humaine ne court pas après son extinction ?

 

Virginie ZANANDREA

Présidente des Piégeurs du Gers (ADRENUA 32)

Présidente des Associations de Piégeurs de la Région Occitanie

 

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